Le but de cette page est de fournir par auteur les citations les plus marquantes issues de ses ouvrages.
Biographie de l'auteur
Marc Drillech est un professionnel français renommé dans les domaines de la publicité, de l'éducation et de l'écriture.
Voici un aperçu de sa carrière et de ses réalisations :
Formation et début de carrière
Marc Drillech est diplômé de sociologie de l'Université de Lille et de Sciences Po Paris. Il a commencé sa carrière dans la publicité en 1980, travaillant d'abord pour l'agence Feldman Calleux et Associés en tant que chef de publicité.
Carrière dans la publicité
Entre 1990 et 2005, Marc Drillech a occupé des postes de direction au sein du groupe Publicis. Il a notamment été :
- Manager associé de Publicis Conseil
- Président de Publicis Étoile
- Président de Publicis Dialog
- Vice-président de Publicis Group
Durant cette période, il a également été vice-président de l'Association des Agences-Conseils en Communication (AACC) et administrateur de l'Institut de Recherches et Études Publicitaires (IREP).
Carrière dans l'éducation
Depuis 2005, Marc Drillech est directeur général de IONIS Education Group, le premier groupe d'enseignement supérieur privé en France. Dans ce rôle, il supervise plusieurs écoles prestigieuses telles que l'ISG, l'ISEG, l'EPITA, et l'EPITECH.
Activités d'enseignement et d'écriture
Parallèlement à ses fonctions de direction, Drillech a enseigné la stratégie globale à l'université Panthéon Assas Paris 2. Il est également l'auteur de plusieurs ouvrages, notamment :
- Le Boycott : Le cauchemar des entreprises et des politiques (1999)
- L'adieu au calme (2004)
- Le Boycott (2011)
- Brand Success (deux tomes, 2016 et 2019)
- Les Marques : hier, aujourd'hui et demain (2022)
Ses livres traitent principalement des marques, du marketing, de la communication et des phénomènes de boycott.
Marc Drillech est reconnu comme un expert dans les domaines de la publicité, du marketing et de l'éducation supérieure, avec une carrière diversifiée qui s'étend sur plusieurs décennies.
Citations
Marc Drillech, Le boycott, p. 27
« Le boycott est donc un acte qui repose sur la décision consciente d'un individu, mais c'est aussi une forme d'expression puissante de sa propre vision du monde face à des superstructures ».
Marc Drillech, Le boycott, p. 33
« Globalement le boycott moderne contre un État est la résultante de l'appel d'un autre État ou d'organisations qui obligent le citoyen, la loi se devant d'être appliquée. La rupture commerciale tient davantage de cette facette que de la seconde, qui marque le conflit avec une entreprise et se définit comme une action volontaire d'un individu de participer à un mouvement marqué par le refus de commercer ».
Marc Drillech, Le boycott, p. 35
« Boycotter c'est miser sur l'individu. Bannir, c'est miser sur l'État ».
Marc Drillech, Le boycott, p. 65
« L'efficacité économique du boycott ne se suffit donc pas pour atteindre les objectifs recherchés si elle doit entraîner des effets inverses. Au contraire. On constate dans tous les cas analysés ou existants, qu'un embargo bien organisé, rendant solidaire la majorité des États et filtrant parfaitement les politiques commerciales des entreprises, a rarement pour corolaire le renversement des leaders politiques en place ».
Marc Drillech, Le boycott, p. 74
« Or nous vivons dans une période ou la consommation est devenue l'un des principaux enjeux de la bataille concurrencielle que se livrent les marques. Nous évoluons dans une époque ou la valeur des firmes tient davantage à la valeur des marques et à la qualité de leur image qu'aux seuls actifs matériels ».
Marc Drillech, Le boycott, p. 107
« Or la nature commerciale du boycott, dès lors que le mot d'ordre consiste à refuser d'acheter la production du pays ou de commercer avec, de changer ses habitudes pour d'autres produits aux dépens de l'offre de l'entreprise, touche à l'essentiel, voire au vital. Toute menace de boycott ou d'embargo, même si ses aspects premiers peuvent ressembler à une fantaisie d'illuminés groupusculaires, doit être prise au serieux et provoquer une instance de crise en raison de la gravité du risque encouru ».
Marc Drillech, Le boycott, p. 113
« Les grands conflits qui conduisent à la pratique du boycott ne sont pas l'expression des grands groupes politiques ou syndicaux. Ils sont plus généralement l'expression de minorités, individus ou associations, recherchant par le caractère médiatique de cette arme le moyen de franchir le « mur de l'indifférence », et d'obtenir de cette manière une réelle reconnaissance de la cause qu'ils défendent ».
Marc Drillech, Le boycott, p. 115
« Et le boycott est fréquemment l'arme du faible parce que la menace est fréquemment l'arme du faible parce que la menace prime sur l'action, parce que l'acte est lui-même un message, une volonté pour ouvrir une relation de communication ».
Marc Drillech, Le boycott, p. 156
« La culture politique de l'influence manifeste, ouverte, et déclarée, est le pilier de la pratique politique aux Etats-Unis alors qu'elle s'exerce dans les pays européens de manière plus subtile, plus clandestine, et sans doute plus complexée. Le boycott est une résultante de manière d'agir qui consiste à defendre ses droits en s'organisant en groupe d'influence ».
Marc Drillech, Le boycott, p. 174
« Mais les marques tendent quelquefois à oublier certaines conséquences imprévisibles de ce mouvement de mondialisation. A force de viser un consommateur mondial, à force de lui proposer les mêmes produits, les mêmes valeurs, les mêmes campagnes de communication, on façonne une unification des modes de vie et des comportements qui peuvent avoir de puissants effets pervers. [...] Qu'on ne s'étonne pas si la revendication nationale change d'échelle pour devenir internationale, avec des conséquences majeures puisque la division des risques peut s'estomper au profit d'une complémentarité des attaques. La structure passée divisait les risques, la structure future peut les globaliser. La structure passée divisait la relation parce que des groupes différents étaient en contacts différenciés avec une marque. Aujourd'hui, et derrière l'idée galvaudée de standardisation, il y a aussi une uniformité d'exigences, une unification de la demande de responsabilité, de transparence. »
Marc Drillech, Le boycott, p. 240
« Or la bataille n'a pas pour objectif principal de faire partager une vérité certaine mais de « faire monter dans le même train » des foules de plus en plus nombreuses adhérant à la perception qu'on leur donne du fait. Une analyse réalisée au milieu des années quatre-vingt-dix montre bien qu'il y a généralement en cas de réussite une corrélation entre ce que le boycott provoque négativement dans le domaine de l'image, celui de la perception, et dans le domaine du réel, celui de la quantification des risques et des pertes. »
Marc Drillech, Le boycott, p. 241
« La question posée pour l'entreprise n'est pas celle de l'effet direct sur les ventes, mais celle des risques sur son image et sa réputation, auprès de ces différents publics. Or certaines entreprises ont ou vont subir les effets de boycotts répétés et on peut garantir que les effets sur le long terme seront payants pour ceux qui ont déclenché les hostilités : Mitshubishi, Shell, Texaco... sont toujours sous la menace de nouvelles actions, car les effets de spirale peuvent pleinement jouer un rôle de catalyseur. »
Marc Drillech, Le boycott, p. 243-244
« Perception is reality ! Dans le domaine des attitudes et des comportements en matière de communication et de publicité, la réalité n'est pas le facteur nécessairement déclencheur de toute action. [...] Minimiser la menace c'est prendre un risque maximum. Maximiser la menace c'est risquer d'en faire trop. Dans les deux cas, la démarche est dangereuse pour l'image de la marque. [...] En conséquence, toute attaque sur fond de boycott présente les risques quasi permanents de déstabiliser l'entreprise, même si elle est victime d'une querelle dont elle et ses employés s'estiment innocents. Les bruits de sponsoring, de la publicité, du mécénat ou de la promotion sont utiles, indispensables et plaisants. Ceux faits autour d'une involontaire médiatisation sont gênants, dangereux, toujours difficiles à accepter. »
Marc Drillech, Le boycott, p. 285
« On demande à l'entreprise de s'adapter en en changeant pas, de réagir par conservatisme pour que rien ne change. Ce n'est pas ainsi qu'elle peut subsister face à la guerre économique parmanente sous le contrôle plus ou moins actif des Etats. »
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